Novembre 2015
J’ai longtemps hésité avant de décider comment j’allais ramener la Peugeot 203 vers sa nouvelle demeure: puisque l’ancien propriétaire avait déjà fait des sorties avec elle, l’option de la ramener par la route me paraissait possible. Ce qui me gênait dans cette option, c’était la difficulté d’éviter de rouler de nuit (j’avais vu une ancienne sur l’autoroute le dimanche où je l’ai acheté et on ne la voit que très tardivement car les lumières à l’arrière sont très discrètes). Au mois de novembre, il est en effet difficile de rouler sur un peu plus de 700 km aller-retour, avec pour le retour une vitesse raisonnable pour une ancienne (90km/h) sans avoir une partie du trajet de nuit (sans compter un retard en cas de panne). Et rouler de nuit me parait dangereux, donc malgré l’enthousiasme de Laurent à tenter l’aventure de la ramener par la route (avec une boite à outils à portée de main toutefois), je choisis la solution du camion porte-voiture (je n’ai ni le bon permis, ni la voiture suffisamment puissante pour une remorque porte-voiture).
On verra plus tard que c’était le bon choix…
De même, je décide de prendre l’autoroute plutôt que les nationales quand c’est possible pour éviter les routes trop sinueuses. Le camion porte-voiture est assez long et j’essaie d’éviter les virages trop serrés. De plus, en terme de tarifs autoroutiers, le surcoût du camion porte-voiture est tout à fait raisonnable par rapport à une voiture particulière.
Bref, nous voilà partis avec Laurent, un mois après son achat, en camion porte-voiture pour la ramener vers sa nouvelle demeure. Rien de particulier à noter si ce n’est qu’en l’absence de point d’ancrage, on a choisi de passer les sangles directement au niveau des essieux.

A l’arrivée, n’ayant pas une grande expérience de la conduite en marche arrière avec cette voiture (pour être honnête, je savais à peine où était la marche arrière sur le levier de vitesse à ce moment-là), je descends la voiture du camion porte-voiture, moteur arrêté en me servant du frein à main pour la ralentir. Arrivé en bas, je démarre le moteur et impossible de reculer (comme si j’avais une cale derrière une roue)! Après une petite marche avant (remontant donc sur le camion porte-voiture), la marche arrière semble à nouveau possible. Plus tard, rien d’autre à signaler quand je fais un petit tour du pâté de maison pour me familiariser avec les changements de vitesse au volant (mon oncle Michel a bien eu une Renault 6 avec des changements de vitesse au volant, mais je n’en ai pas conduit moi-même avant).
Bizarre, cette sensation de frein bloqué, tout de même!Mais l’explication viendra après…