Octobre 2015
Après ma visite décevante du Gers, j’ai continué à regarder les sites de petites annonces mais sans grand succès pendant l’été 2015. A part la découverte d’une arnaque un peu par hasard (deux annonces sur deux sites différents, avec un prix bas sur l’un et un prix dans le marché sur le second… En interagissant avec les vendeurs, on découvre vite lequel des deux s’y connait en mécanique, sans parler du fait que l’annonce à prix bas faisait référence à un détail sur la carrosserie qui n’a jamais existé)
A l’automne, alors que Laurent est parti profiter du soleil dans le Pacifique (mince, plus possible de lui demander son avis sur un achat éventuel), une annonce, publiée un samedi soir, me semble correspondre à mes attentes: ni trop chère, ni trop loin (à la fin plus loin que je ne le pensais initialement toutefois), sans trop de réparations à prévoir (puisque l’ancien propriétaire me dit qu’il la fait rouler de temps en temps). Je décide d’y aller le dimanche matin avec les enfants (la 203 étant au bord de mer, cela me semble une bonne occasion de revoir la mer avant l’hiver, même si on est déjà en octobre, donc pas question de se baigner dans l’Atlantique à cette époque).
Après presque 4 heures de route, voilà la voiture telle que je la vois en arrivant. Le moteur tourne (l’ancien propriétaire la démarre devant moi et fait quelques mètres avec la voiture). Pas vraiment le temps avec les enfants de faire un tour plus long (midi est déjà bien passé et ils n’ont pas eu de goûter à dix heures). Alors, c’est décidé, j’achète (de toute façon, je n’ai pas mon spécialiste des anciennes sur la main pour avoir un avis plus assuré. Et comme je ne suis pas le seul qui est intéressé par l’annonce, à la limite, je pourrais la revendre si je me suis trompé…)
On verra plus tard comment la ramener à Toulouse. Pour l’instant, les enfants ont faim… et moi aussi. Donc direction le premier fast-food du coin (on n’y va jamais d’habitude)
Et ensuite direction la mer. Les enfants ne seront pas restés 8 heures en voiture un dimanche pour rien (merci pour votre patience, les enfants!)